Je parle volontairement de Foreign First, car je pense que nos amis américains gagneraient à attaquer leurs applis en espagnol ou – on peut toujours rêver – en français. Il serait intéressant de regarder de près le cas LinkedIn – Viadeo. Comment expliquer la (bonne) résistance du réseau social français face au géant américain ? Je ne puis l’affirmer, mais mon petit doigt me dit que la langue de l’interface a joué un rôle dans cette situation.
Je vois parfaitement ce dont tu as fait l’expérience avec la “trahison patriotique”. Beaucoup de personnes ont eu du mal à comprendre pourquoi Novius, boite bien de chez nous, fournissait une interface en anglais.
Pour ce qui est de l’écriture, je te joins Nicolás. Quand j’écris en anglais ou espagnol, je me pose beaucoup plus de questions que quand j’écris en français. Des questions saines : est-ce que j’adopte le bon ton ? Est-ce bien ce mot qui est le plus juste ? L’ai-je déjà utilisé à un autre endroit ?
C’est de la création sous la contrainte finalement, une méthode qui fait souvent ressortir le meilleur de nous-même.